L'écrivain de la famille
Compl. Titre  roman
Auteurs   Delacourt, Grégoire (Auteur)
Edition  Librairie générale française : Paris , impr. 2012
Collection   Le Livre de poche N°32683
Collation   1 vol. (235 p.)
Illustration   couv. ill. en coul.
Format   18 cm
indice Dewey   803
ISBN   978-2-253-16854-6
Prix   6,60 EUR
Langue d'édition   français
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SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Barbentane 010000946 R DELAdulte / Disponible
Résumé : ÆA sept ans, Édouard écrit son premier poème, quatre rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l'écrivain de la famillle. Mais le destin que les autres vous choisissent n'est jamais tout à fait le bon ... Avec grâce et délicatesse, Grégoire Delacourt nous conte une histoire simple, familiale, drôle et bouleversante.Un texte délicat, écrit sourire en coin. [...] l'auteur dit la difficulté de s'extirper des rêves que les autres ont formulés pour vous, d'échapper à l'identité qu'ils vous ont assignée. ça ne l'empêchera pas de devenir écrivain. Mais en cessant de laisser la vie et les autres décider à sa place. Raphaèelle Leyris, Le Monde des livres.

Commentaires

L'écrivain dresse ici à partir de son enfance le bilan d'une vie toujours à l'état d'esquisse insatisfaisante, en quête d'un équilibre, d'une stabilité, d'un bonheur qu'il ne sait pas aborder et modeler ou que la vie lui soustrait. Peut-être l'attente obsédante de sa famille qui l'idéalise en écrivain de génie, le conflit sous-jacent de ses parents, la présence d'un frère, ange fragile de la fratrie, une sœur fataliste, une épouse calculatrice et possessive ne lui offrent-ils grâce que dans la fuite? Où ne sait-il pas saisir le bonheur lorsqu'il se présente, avec ses filles par exemple ou avec ses quelques compagnes? "A vingt-neufs ans je vivais de ma plume, mais je m'étais trompé d'encrier. J'écrivais mais je ne guérissais pas" p.180 Au-delà de ce regard sur sa vie intime et personnelle, deux autres éléments importants ressortent. Son travail, passant de l'écriture à la publicité et en décor, notre société, à travers les films, les vidéos, la musique et les chansons. Le lecteur le suit au fil des modes, sur une vingtaine d'années depuis les années 70. Mais le suc du livre, réside dans l'expression, le regard ironique parfois caustique, effronté certainement devant la vieillesse, l'amour, la mort, les travers de chacun que l'on n'ose pas exprimer. C'est le côté désinhibé et sagace de G. Delacourt que l'on retient, à la manière d'un J.-L. Fournier qu'il cite comme un ami.
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